Onionz – Nothin But Love [feat. S.N.O.W.]

Onionz – Nothin But Love [feat. S.N.O.W.]

Onionz - Nothin But Love [feat. S.N.O.W.] - Toolroom Records

Nous sommes en 1982, le son d’un jeune DJ se propage dans le Queens à New-York. DJ Onionz est né et fait vibrer les rues de sa ville natale. Il aime la transformation, l’évolution, l’arrondis mais aussi être là où on ne l’attend pas. Une vie de musique, pour la musique, par la musique.

Onionz, Andrew Venagas de son vrai nom, tire ses influences entre autre de son père Victor Venegas, un bassiste qui a joué avec les rois du Latin Jazz comme Tito Puente, Celia Cruz ou Mongo Santameria. Il apprend auprès d’eux les percussions avant de commencer à se produire au côté de son père sur scène auprès d’artistes comme Candido, Steve Berrios et Paquito DeRivera. Il se dirigera petit à petit des percussions aux platines ce qui lui permit de tourner dans presque tous les endroits inimaginables de New-York et au fur et à mesure du temps passant dans déjà plus de trente pays de part le monde. Ces multiples voyages lui permirent de tisser des relations et des collaborations grâce auxquelles il a déjà pu réaliser plus d’une centaine projets studio.

Après trente ans de musique, le voici de retour avec Nothin But Love, sur le label Toolroom Records, en collaboration avec le rappeur S.N.O.W. (aka Johnny Mandel). Ce rappeur n’est pas totalement inconnu. Egalement originaire de New York, via le groupe P.C.P. qu’il formait avec Chuck, il a placé le titre Dangerous On The Dancefloor en quatrième position dans le Billboard US.

Cette collaboration est un coup de maître, nous offrant un morceau bien construit avec un vocal crescendo qui nous emmène dans une spirale rythmique ascendante qui transmet une énergie capable de bouger un dancefloor. Il est cependant dommage que l’ascension s’essouffle quelque peu ce qui provoque un repli du morceau sur lui-même.

Funkerman tente une approche légèrement différente. Il est quelque peu plus audacieux. Il rend le morceau plus gras et recentre le vocal en le mettant plus en avant. La bassline devient également plus mélodique ce qui donne l’impression d’un morceau en auto construction progressive. Il arrive ainsi à mieux doser la fusion entre l’ambiance Hip Hop et Progressive House.

Tiger Stripe nous offre un remix qui tape et qui testera les basses de vos enceintes. Le rythme est de ce fait, plus agressif et percutant. Le vocal quant à lui est beaucoup plus discret sur cette version.

Magik Johnson est le dernier remixeur de cette sortie. Il conserve dans cette version, le sentiment de progression du track original, tandis qu’en arrière fond, nous pouvons entendre des vocaux échelonnés qui nous place dans l’attente d’un écroulement massif du titre. Mais la rupture n’a pas lieu. Il arrive à maintenir son track en point de rupture quasi permanent sans jamais le franchir.

Une sortie qui vaut le détour pour son mariage original entre le Hip Hop et la Progressive House, contenant des remixes intéressants qui s’adapteront à tous les styles de sets. La version vraiment novatrice de cet EP, nous la devons à Funkerman qui marrie pleinement les deux sonorités dans un track progessif et vocal.

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About author: Sultan El Turrah

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