Various Artists – Edges, A New French Electronic Generation

Various Artists – Edges, A New French Electronic Generation

Various Artists - Edges, A new French Electronic Generation - Because Music

Les années passent, et on ne se rend pas toujours compte quand on sauté une étape. Pour que tout le monde comprenne, il s’agit là de la French Touch 3.0 que Edges propose de présenter, ces petit-fils de Justice et arrière-petit-fils de Daft Punk que vous n’allez pas tarder à connaître, sauf si vous êtes un blog-addict. La recette est la même : funk, pop, disco, beaucoup d’electro. Je vous vois venir donc je prends les devants : quelle différence entre cette évolution et la version d’avant ? Une certaine fraîcheur, ce petit quelque chose qui laisse penser que tel ou tel morceau n’aurait pas pu sortir en 1997, et un groove toujours chaleureux qui donne envie d’embrasser les nanas aux alentours et d’enrouler le bras autour du cou des potes. Davantage découverts à travers des remixes de hits électros, cette armée de 16 rejetons deviendront sans doute les porte paroles de la musique dancefloor qui ne se prend pas la tête en France, sans pour autant envoyer Justice sur la touche.

Pile poil entre underground et mainstream et sans se revendiquer d’un côté ou de l’autre du star-system, ces raretés ou titres carrément inédits auront le mérite de toucher un large public. Breakbot avait fait sensation avec son remix de Divine de Sébastien Tellier, personnage avec qui il affiche au moins deux points communs : être un artiste à part et essayer d’être le meilleur sosie du Christ. Avec Penelope Pitstop, il se dévoile sous un jour funky décalé, une ligne de basse avec une coupe afro qui communique avec des synthés kitschs. Donovan, qui va débarquer chez les dijonnais de Citizen Records à la rentrée, reste gentil avec Wonderland, un monde digital dans lequel Alice irait se balader avec une robe fluo, se servant d’un vocoder pour appâter. L’inquiétant et néanmoins révélation de l’année Mondkopf pose sa sombre empreinte electronica avec Chaos is Mine. On ira jusqu’à dire que Dilemn, c’est le Cassius de l’an 2009, Digikid84 ressort les recettes dance du début des années 90 pour un track discoïde old school, Spitzer dégage une electronica élégante et Discodeine, alias Benjamin Morando (ex du groupe electro pop Octet), et le prince de l’edit Pilooski étalent une soul électronique relax qui sent la bronzette. Djedjotronic, récemment installé chez Boys Noize Records, ne déroge pas à la règle avec James, une electro tek booty un peu caricaturale, exercice électrisant mieux réussi par StereoHeroes qui s’en sortent en y injectant des éléments purement hip-hop, aidés par Spoek et Cerebral Vortex. Les Gentlemen Drivers, déjà bien installés sur la scène, cherchent une auto-stoppeuse blonde sur leur Nationale 66, et puis il y a Danger, qui partage avec datA la vedette du label Ekler o’Shock, derrière un morceau héroïque à la Kavinsky. Anoraak persiste dans son style disco-pop limite ringard mais agréable, et Solar Apex de Chateau Marmont, c’est comme si The Hacker prenait les commandes de la BO d’un jeu Megadrive. On termine sur une surprise, du grime à la française avec SPA!

De la bonne viande pour les curieux!

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