Various Artists – Body Language Vol. 09 by DJ Hell

Various Artists – Body Language Vol. 09 by DJ Hell

Various Artists - Body Language Vol. 09 by DJ Hell - Get Physical Music

DJ Hell en DJ set, c’est souvent quelque chose. Fort du succès de son album Teufelswerk, sans doute son meilleur jet discographique, le label Get Physical lui confie les platines de sa série phare, Body Language, pour un neuvième volume à la sélection étonnante pour ne pas changer ses habitudes. La dernière fois que Hell nous a mis une claque, c’était avec Hellboys où il exhibait ses goûts italo-disco. On n’en est pas à un tel niveau avec ce Body Language, qui comporte pourtant son lot de surprises. A commencer par cette intro complètement latino, où Hell remixe Christian Prommer, l’auteur des Drumlesson. Le début du set est résolument techno : Carl Craig revoit Kirk Degiorgio avec sa patte reconnaissable entre mille, quelques tubes comme ce morceau discoïde et hyper efficace de Josh One (retravaillé par King Britt), Dj Assassin, qui avec un nom pareil, ne donne pas envie d’être écouté mais a pourtant de quoi faire crirer du clubber. Arrivé à Melody Boy 200, on pense que le set va partir dans un trip minimal chiant…

…Heureusement, le 8ème titre joue le rôle de nouveau départ. The Balanescu Quartet, un carré de cordes à l’entente assez hallucinante, jouent The Robots, morceau classique par définition mais construit sur une structure techno. Il ose ensuite placer David Sylvian, le fabuleux Forbidden Colours qui deviendra plus tard un classique en étant repris par Ryuichi Sakamoto dans le film Furyo. Le genre de truc impossible à placer en club. Hell profite de la carte blanche donnée par Get Physical pour laisser éclater ses goûts au maximum. Depeche Mode fait une brève apparition dark et expérimentale avant de passer la main à un autre hit signé Die Vögel, et les jambes se remettent à bouger avec Peter Kruder qui rend soulful un track de Stereotyp, Kirk Degiorgio qui s’occupe de Clara Moto en passant par une phase purement techno. Le mix continue sur une house plus ou moins deep mais toujours élégante avec DJ Linus ou Ché, avant de tomber sur la nu-disco acidifiée de Daniel Wang. Nouveau virage funk avec Walter Murphy (le classique A Fifth Of Beethoven) pour embrayer sur une fin assez expérimentale avec l’ambient métallique de Germania, morceau tiré de son dernier album, le nuageux Klaus Schulze, terminant sur une note gay avec David Bowie & The Pat Meheny Group, un délicieux moment de pop mélancolique…

Pas son meilleur set, mais la touche Hell est bien là!

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